Comment se déroulent nos travaux ?
Les membres décident collégialement en séance plénière du programme de travail annuel. Il est élaboré à partir de sujets proposés par les élus de Rennes Métropole (sollicitation) ou par les membres eux-mêmes (auto-saisine).
Une fois le programme validé, des groupes de travail pilotés par un ou plusieurs membres sont constitués pour répondre aux problématiques posées. La composition (membres, partenaires extérieurs…), la méthodologie (diagnostic, démarche prospective…) et les moyens (groupe-projet, débat, outils numériques…) sont adaptés à chaque problématique. L'équipe technique facilite le travail des groupes.
Les avis et contributions des membres sont ensuite transmis aux élus locaux de façon à enrichir les politiques publiques métropolitaines. Les acteurs locaux peuvent aussi s'emparer des préconisations proposées pour impulser des actions et des expérimentations sur le territoire.
Les travaux en cours portent sur la transition climatique, les migrations, et les précarités des jeunes (voir le programme 2024 du codev).
Nos travaux
Titre4 questions à Dominique Chuffart, président du CodevMots clésDominique Chuffart, président,
Dominique Chuffart, président,
Dominique Chuffart, de l'Union des entreprises 35, a été élu président du Conseil de développement de la métropole de Rennes pour deux ans lors de l’installation de la nouvelle assemblée plénière le 18 mai.
Quel est votre parcours ?
J'ai eu le plaisir de m'installer en 2006 en Bretagne, en Côtes d'Armor. J’y travaille aussi depuis 2017. D’abord en tant que Directeur de la communication et Relations publiques pour le TER et depuis février 2021, je suis coordinateur régional adjoint pour le groupe SNCF. Mon premier dossier a été très marquant puisqu'il s'agissait d’organiser le 1er juillet 2017 l'inauguration de la ligne à grande vitesse Paris-Rennes, en présence du Président de la République.
J'ai auparavant travaillé pendant 12 ans dans le BTP sur pas mal de grands chantiers du Nord de la France jusqu’au sud de Paris. J'ai notamment contribué à la construction des autoroutes A26 et A 16, la Bibliothèque Nationale de France et surtout j’ai été le producteur et distributeur de l’ensemble des bétons colorés d’EuroDisneyland à sa construction.
J'ai aussi été membre du conseil de développement de la Métropole Européenne de Lille (MEL) pendant plusieurs années au nom d'une structure associative de théâtre amateur. A ce titre, j'ai entre autres coécrit et copiloté deux dossiers sur la culture. L'un d'eux portait sur la coopération culturelle dans l'Eurométropole de Lille. Sur les 20 propositions faites par le groupe, une dizaine ont été mises en œuvre par les trois territoires concernés pour créer une offre culturelle destinée aux populations locales (française, flamande et wallonne). J'ai beaucoup appris de Patrick Peugeot qui était le président du Conseil de développement de la MEL à cette époque. C’est lui qui m’a certainement inspiré et donné l'envie de devenir un jour le président d'un Codev.
Quels sont les mots-clés qui vous caractérisent le mieux ?
Capacité d'adaptation, réactivité, partage des envies.
Et puis
Challenge : plus c’est complexe, plus ça m’intéresse. Être président d'un Codev, c'est d'ailleurs un challenge !
Enthousiasme : "Croire en ce que l'on fait et le faire avec enthousiasme" est ma devise, empruntée à Sacha Guitry
Le travail collectif et collaboratif : le mélange de connaissances et de compétences que l'on trouve dans un conseil de développement est vraiment intéressant individuellement et collectivement. J'ai beaucoup d'intérêt pour piloter une instance qui va me permettre de découvrir d'autres environnements que je ne côtoie pas dans mes environnements professionnel et personnel.
Consensus : la recherche de consensus me tient à cœur. Avec des visions aussi différentes que peuvent avoir les organisations du Codev, arriver à avoir un consensus ne sera pas si simple. Ce sera aussi un vrai challenge.
Quels sont les sujets qui vous touchent particulièrement ?
La notion de territoire avec toutes ses composantes : les hommes et les femmes qui le développent et s’y développent, les possibilités qu'offre le territoire à ses habitants pour y vivre, y travailler, s'y plaire.
Le rapport humain.
La négociation.
Mes petits-enfants.
Quel est votre état d'esprit en ce début de présidence du Codev ?
Je me sens poussé par une vraie envie : celle des membres de l'ancienne mandature et celle témoignée lors de l'appel à candidatures. Je ressens une envie forte de partage et de contribution pour faire avancer le territoire. L'état d'esprit est aussi très positif. Tout cela porte.
Je suis aussi vraiment très satisfait de l'équipe des 14 membres qui forme le Bureau et de celle de la vice-présidence, à l’image de diversité et de parité.
Le conseil de développement est l’organe essentiel de la démocratie participative. Nous avons à cœur de remplir le rôle qui nous est dévolu de par la loi mais aussi de la volonté et l’envie exprimée des élus de Rennes Métropole. Nous devons faire en sorte que les échanges soient productifs, partagés, voire innovants, pour le bénéfice du territoire. Le vrai challenge est que les membres référents ne viennent pas au Codev en tant qu'individu, mais bien en tant qu'organisation. Qu’ils portent la voix de leurs propres membres et pas leur seul avis. On pourra alors dire que le Codev joue son rôle et qu'il pourra être reconnu par les élus en place.
Deux ans de mandat c'est très court. Nous n’avons donc pas de temps à perdre. Il faut que tout le monde s'y mette vite. Que le travail des groupes-projets soit efficace pour être utile au territoire et aux gens qui y habitent.
Nous devons aussi continuer à recruter de nouveaux membres. Même si l'appel à candidatures a été un succès, il n'a pas permis d'atteindre le nombre de membres fixés dans nos textes. Cela concourt à l’enrichissement de nos avis
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