Comment se déroulent nos travaux ?
Les membres décident collégialement en séance plénière du programme de travail annuel. Il est élaboré à partir de sujets proposés par les élus de Rennes Métropole (sollicitation) ou par les membres eux-mêmes (auto-saisine).
Une fois le programme validé, des groupes de travail pilotés par un ou plusieurs membres sont constitués pour répondre aux problématiques posées. La composition (membres, partenaires extérieurs…), la méthodologie (diagnostic, démarche prospective…) et les moyens (groupe-projet, débat, outils numériques…) sont adaptés à chaque problématique. L'équipe technique facilite le travail des groupes.
Les avis et contributions des membres sont ensuite transmis aux élus locaux de façon à enrichir les politiques publiques métropolitaines. Les acteurs locaux peuvent aussi s'emparer des préconisations proposées pour impulser des actions et des expérimentations sur le territoire.
Les travaux en cours portent sur la transition climatique, les migrations, et les précarités des jeunes (voir le programme 2024 du codev).
Nos travaux
TitreInterview croisée avec Ahmed Ait Chikh et Éric Gautrin, membres du CodevMots cléstémoignages
Date / Date publicationLe 16 octobre 2024
témoignages
Date / Date publicationLe 16 octobre 2024
Face à la dégradation des conditions de vie des jeunes, Ahmed Ait Chikh et Éric Gautrin ont décidé d'agir et de s'impliquer localement. Ils sont tous les deux copilotes du groupe de travail "Précarités des jeunes" créé en autosaisine par les membres du Conseil de développement de la métropole de Rennes. Ils vont notamment à la rencontre de jeunes du territoire et de partenaires impliqués pour recueillir leurs témoignages afin de mieux comprendre les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien.
Ahmed, souvent quand on vous voit, Éric n'est jamais bien loin. Dans le groupe de travail Précarités des jeunes, vous semblez être des copilotes très complémentaires. Que vous apporte ce co-pilotage ?
Ahmed Ait Chikh : Le co-pilotage avec Éric a été avant tout une très belle rencontre. Nos différences sont rapidement devenues nos forces, grâce à l’alliance de nos réseaux et de nos environnements variés. Ce travail en complémentarité permet de mettre la diversité au service de la citoyenneté, en enrichissant nos approches et nos perspectives dans ce groupe de travail « Précarités des jeunes ».
Éric Gautrin : Comme le souligne si bien Ahmed, c’est avant tout une belle rencontre. J’abonde pleinement en son sens car nos différences sont nos forces pour une co-construction plus solide.
L'un et l'autre, qu'est-ce qui vous a motivé à vous impliquer dans ce groupe de travail spécifiquement ?
Ahmed Ait Chikh : Mon implication dans le groupe de travail sur les précarités des jeunes est motivée par un attachement personnel au sujet. Ayant grandi dans un quartier populaire, je suis témoin des changements profonds et de l’aggravation de la précarité, qui touche aujourd’hui un nombre croissant de personnes. Cette situation, qui persiste en 2024, est pour moi inacceptable et nécessite une réponse collective urgente.
Éric Gautrin : Les conditions de vie des jeunes se dégradent. J’aspire à ce que notre groupe Codev contribue à améliorer leur bien-être.
Éric, vous êtes citoyen volontaire et Ahmed vous représentez une organisation. Pouvez-vous nous en dire davantage sur les motivations qui vont ont poussé à rejoindre le Codev ?
Éric Gautrin : J’ai d’abord représenté l’École Normale Supérieure de Rennes au sein du Codev jusqu’à mon départ en retraite il y a un an. La capacité du Codev à mobiliser des membres venant d’univers différents, à travailler dans une ambiance de respect et d’écoute des autres, à proposer des améliorations concrètes aux politiques m’a motivé à poser ma candidature en tant que citoyen volontaire.
Ahmed Ait Chikh : Quand je suis arrivé au Codev, j’ai vite découvert qu’il s’agit d’un organe exceptionnel au service des citoyens. Ce qui m’a particulièrement motivé, c’est son rôle d’alerte : le Codev permet de porter des sujets essentiels à l’attention des décideurs politiques, même ceux qui pourraient être négligés dans d’autres contextes. Ce potentiel de mobilisation citoyenne pour faire avancer des problématiques importantes a été pour moi une raison décisive de m’engager.
Enfin, si vous deviez retenir un enseignement de votre expérience au Conseil de développement, ce serait lequel ?
Éric Gautrin : Les différences entre ses membres sont la force du Codev car chacun prend le temps de regarder les points de vue des autres.
Ahmed Ait Chikh : Mon expérience au Conseil de développement m’a enseigné l'importance de la diversité au sein d’un organe comme le Codev. Cette diversité est essentielle pour mieux appréhender les divers sujets de notre société en bénéficiant de perspectives et d'angles de vue différents. Le Codev est également un espace précieux de rencontres et de débats, qui contribue à garantir le vivre-ensemble, un principe fondamental pour notre métropole.
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