Comment se déroulent nos travaux ?
Les membres décident collégialement en séance plénière du programme de travail annuel. Il est élaboré à partir de sujets proposés par les élus de Rennes Métropole (sollicitation) ou par les membres eux-mêmes (auto-saisine).
Une fois le programme validé, des groupes de travail pilotés par un ou plusieurs membres sont constitués pour répondre aux problématiques posées. La composition (membres, partenaires extérieurs…), la méthodologie (diagnostic, démarche prospective…) et les moyens (groupe-projet, débat, outils numériques…) sont adaptés à chaque problématique. L'équipe technique facilite le travail des groupes.
Les avis et contributions des membres sont ensuite transmis aux élus locaux de façon à enrichir les politiques publiques métropolitaines. Les acteurs locaux peuvent aussi s'emparer des préconisations proposées pour impulser des actions et des expérimentations sur le territoire.
Les travaux en cours portent sur la transition climatique, les migrations, et les précarités des jeunes (voir le programme 2024 du codev).
Nos travaux
TitreTrois questions à Marina, stagiaire au CodevMots clés
Le Conseil de développement de la métropole de Rennes est heureux d’accueillir Marina en stage pendant près de quatre mois. Étudiante en deuxième année de master aménagement et collectivités territoriales à l’université Rennes 2, Marina est principalement impliquée sur le projet du Codev consacré aux précarités des jeunes.
Pour quelle raison as-tu décidé de réaliser ce stage au Codev?
Mon master est axé sur les enjeux de gouvernance et la dimension partenariale de l’urbanisme, c’est la raison pour laquelle je cherchais une structure qui s’y consacre. Je m’intéresse aux démarches de co-construction qui favorisent le débat et la participation. J’ai échangé avec l’équipe technique du Codev et c’est cette dimension de démarche participative qui m’a captivée.
Pendant ce stage, je vais travailler principalement sur l’autosaisine précarité des jeunes et assister les copilotes et le groupe de travail en cherchant des ressources et travaux mobilisables. Ma mission consiste à connecter différents acteurs et aider à cadrer la réflexion globale. J’aide également plus ponctuellement sur l’autosaisine consacrée aux migrations et la sollicitation du Codev par Rennes Métropole sur le Plan climat.
En tant qu’étudiante, le thème des précarités des jeunes peut te toucher personnellement. Comment te positionnes-tu ?
Je ne me considère pas comme étudiante précaire, j’ai la chance de pouvoir compter sur mes parents. En revanche, j’ai constaté que les personnes en situation de précarité ont parfois du mal à parler d’elles-mêmes et évoquent parfois davantage des fragilités. La précarité englobe différents sujets, j’ai quelqu’un en tête pour chacun d’entre eux. Par exemple, lorsque j’explore le logement ou l’alimentation, je pense inévitablement à quelqu’un, une personne de ma classe ou une personne plus éloignée. Je connais une situation. Être étudiante, c’est toutefois un biais car les jeunes en situation de précarité ne sont pas seulement étudiants. Les difficultés rencontrées par les jeunes me conduisent à m’interroger sur les passerelles qui pourront être établies dans les politiques publiques afin d’apporter des solutions.
Considères-tu ton stage comme une étape pour affiner ton projet professionnel ?
Ce qui m’intéresse le plus, ce sont les enjeux de gouvernance, autrement dit comment on arrive à quelque chose d’abouti et accepté par tout le monde, à une articulation entre de multiples acteurs. Ce stage viendra enrichir ma thématique de mémoire et, ensuite, j’envisage une poursuite d’étude en alternance en 2e année de master dans le domaine de la concertation et la participation citoyenne. Je constate déjà une cohérence entre mes stages, qui incluent à chaque fois de multiples acteurs, notamment des organisations et élus locaux. Mon stage au Codev s’inscrit donc dans une certaine continuité… Je sais déjà que faire les choses dans son coin, ce n’est pas trop ma vibe (sourire).
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