Comment se déroulent nos travaux ?
Les membres décident collégialement en séance plénière du programme de travail annuel. Il est élaboré à partir de sujets proposés par les élus de Rennes Métropole (sollicitation) ou par les membres eux-mêmes (auto-saisine).
Une fois le programme validé, des groupes de travail pilotés par un ou plusieurs membres sont constitués pour répondre aux problématiques posées. La composition (membres, partenaires extérieurs…), la méthodologie (diagnostic, démarche prospective…) et les moyens (groupe-projet, débat, outils numériques…) sont adaptés à chaque problématique. L'équipe technique facilite le travail des groupes.
Les avis et contributions des membres sont ensuite transmis aux élus locaux de façon à enrichir les politiques publiques métropolitaines. Les acteurs locaux peuvent aussi s'emparer des préconisations proposées pour impulser des actions et des expérimentations sur le territoire.
Les travaux en cours portent sur la transition climatique, les migrations, et les précarités des jeunes (voir le programme 2024 du codev).
Nos travaux
Titre3 questions à... Erwan Quesseveur, ancien membre du bureau du CodevMots clés
Rendez-vous au Campus de Villejean. Erwan Quesseveur, qui vient de terminer son 2e mandat (soit 4 ans d’engagement) au sein du Bureau du Codev, raconte son expérience. Ancien vice-président en charge de la formation tout au long de la vie, l'orientation et l'insertion professionnelle à l’Université Rennes 2, il est aussi enseignant-chercheur en géographie spécialisé en cartographie numérique.
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Codev ?
J’ai succédé à Olivier David qui était à l’époque président de l’Université de Rennes 2. Il était très engagé dans la cité. Nous étions plusieurs intéressés par les thématiques abordées par le Codev au sein de l’équipe de direction de l’université Rennes 2, notamment sur les questions d’orientation, d’insertion professionnelle, de vie étudiante mais aussi de lien entre la recherche universitaire et notre territoire.
Sur quels sujets vous êtes-vous impliqué ?
Je me suis principalement impliqué sur les questions de données et de territoire. J’ai été co-pilote du groupe de travail au CODEV qui a notamment suivi le projet RUDI, un portail de partage de données de la métropole de Rennes. Avec Alain Charaud, ancien président du Codev, le collectif Codev a créé une passerelle entre ceux qui sont spécialistes du sujet et ceux qui vont être utilisateurs ou simplement concernés par les données aujourd’hui mises à la disposition de tous. Le Codev a un rôle de « poil à gratter » comme le dit Germain Bertrand (ancien Président). Les opportunités d’interaction entre des acteurs diversifiés du territoire permettent de croiser les regards sur les questions de développement soutenable du territoire. Notre posture n’est pas systématiquement consensuelle ou critique mais nous sommes exigeants envers nous-mêmes quand nous produisons un avis. De ce point de vue, la crédibilité des productions du Codev résulte d’un subtil équilibre pour ne pas tomber dans la complaisance tout en restant constructif.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Le Codev est un excellent levier pour nourrir la culture du débat public, s’appuyer sur les acteurs engagés du territoire. Par ailleurs, à titre personnel, cet engagement au sein du Codev a été très enrichissant. Pour l’avenir, le Codev doit continuer à s’ouvrir à d’autres acteurs afin de rester en phase avec les mutations rapides du territoire. Nous avons mené des projets avec des étudiants mais il est possible d’aller plus loin. Les jeunes sont très présents sur le territoire, mais sont peu audibles. Il faut que l’on arrive à les faire contribuer et à donner leurs avis. C’est important qu’ils soient acteurs du territoire dans lequel ils vivent et pour cela nous devons peut-être adapter les modalités d’implication dans le débat public aux attentes des nouvelles générations.
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